A la fin du mois de mars 2020, lorsque la mission de JRS en RDC a établi une série des mesures pour protéger son staff, ses collaborateurs et les bénéficiaires de ses services contre le Covid-19, il n’était pas question que la pandémie puisse durer. Mais, aujourd’hui, on se rend compte que ce virus sera encore présent dans notre environnement. C’est pourquoi tous les staffs JRS-RDC ont été appelés à intégrer dans leur milieu de travail et à la maison les mesures de protection contre la propagation du Covid-19.

Dès le matin, les véhicules de JRS partent chercher les staffs à partir de leurs domiciles respectifs. Avant de monter dans le véhicule, il y a prise de température. Tous les occupants portent des masques. Le nombre de personnes par véhicule est limité à 5 plus le chauffeur. A l’aller comme au retour, le chauffeur désinfecte le véhicule à base d’une solution eau et un produit désinfectant connu sous le nom de soumamousse. A la guérite, toute personne qui arrive est soumise à la prise de température. Tout staff qui présente des signes de la grippe est invité à rester chez lui.
Les bureaux sont désinfectés le matin. Dans chaque bureau, il y a un désinfectant pour les mains et un autre pour désinfecter les surfaces. Toute personne qui entre dans les bases JRS est obligée de porter un masque. Au bureau, lorsque l’on reçoit une personne, on porte son masque. Au départ de cette personne, on désinfecte la chaise où elle était assise.

Dans les camps où les équipes travaillent, JRS veille aussi à la protection des bénéficiaires. JRS distribue des masques à toutes les personnes qui prennent part aux activités. Tous les participants sont soumis au test de température et doivent se laver les mains.
A la maison, les staffs sont tenus à respecter les mesures barrières. Ils doivent éviter d’aller à des deuils et rendre visite aux malades à l’hôpital ou encore se rendre à des célébrations des mariages. A la réunion du début de la semaine, il y a rappel des mesures de protection et échange d’expérience. C’est une manière d’intérioriser ces pratiques qui feront partie du paysage de JRS en RDC.

Gustave Lobunda, SJ