Annonce et demande de contribution
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
Ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire
UNIVERSITÉ LOYOLA DU CONGO
FACULTÉ DES SCIENCES AGRONOMIQUES ET VÉTÉRINAIRES CERED/FSAV-ULC
Le Centre de Recherche et de Communication en Développement durable et la Faculté des Sciences Agronomiques et Vétérinaires de l’Université Loyola du Congo vous invitent à leurs premières Journées Scientifiques qui seront organisées du 06 au 08 juillet 2018 à
ANNONCE ET DEMANDE DE CONTRIBUTION
l’Université Loyola du Congo, Kimwenza Mission. Les deux institutions prient quiconque désire intervenir aux cours de ces assises d’envoyer le résumé de son intervention au plus tard le 15 juin 2018 aux adresses suivantes : depslifetu@gmail.com, tshikendwa@jesuits.net et au
conference@ceredfsav.education
I. INTRODUCTION
Le 15 mai 2015, le Pape François a publié sa première Encyclique sociale,
LAUDATO SI, en répétant les paroles du très beau et célèbre Cantique des Créatures de saint François d’Assise: “LAUDATO SI ‘, MI’ SIGNORE” – “Loué soit-il, mon Seigneur”.
Dès les premières pages de l’Encyclique, le Pape François écrit que, par les mots « Loué soit-il, mon Seigneur », saint François d’Assise nous rappelle que «notre maison commune est comme une sœur avec qui nous partageons notre vie et une belle mère qui ouvre les bras pour nous embrasser “(N ° 1).
Dans cette perspective, les versets du livre biblique, le Cantique des Cantiques, sont éloquents « Loué sois-tu, mon Seigneur, par notre Sœur, Mère Terre, qui nous soutient et nous gouverne, et qui produit des fruits variés avec des fleurs et des herbes colorées ».
Malheureusement, «cette sœur crie en raison des dégâts que nous lui causons par l’utilisation irresponsable et par l’abus des biens que Dieu a déposés en elle. Nous avons grandi en pensant que nous étions ses propriétaires et ses dominateurs, autorisés à l’exploiter. La violence qu’il y a dans le cœur humain blessé par le péché se manifeste aussi à travers les symptômes de maladie que nous observons dans le sol, dans l’eau, dans l’air et dans les êtres vivants. C’est pourquoi, parmi les pauvres les plus abandonnés et maltraités, se trouve notre terre opprimée et dévastée, qui « gémit en travail d’enfantement » (Rm 8, 22) » (n ° 2).
Le Pape François nous invite dès lors à prendre conscience du danger du changement climatique, en particulier pour les générations futures et les pauvres. En effet, nous assistons aujourd’hui à des catastrophes climatiques sur la vie sociale: inondations, érosions, sécheresses, pauvreté des sols, disparition des forêts et autres espèces végétales et animales, conséquence de l’action irresponsable des hommes et des femmes sur la création.
Si l’action négative des hommes sur la création continue à cette allure, nous risquons d’en subir tous les conséquences dramatiques. Il est donc urgent de sensibiliser au respect et à la protection de l’écosystème afin que les générations futures vivent dans un environnement sain comme le veut Dieu.
Rappelons avec insistance que ce sont principalement les familles pauvres et les enfants qui sont les premières victimes des effets néfastes du changement climatique. Ce sont les familles pauvres qui perdent leurs terres au détriment des multinationales dont le but, souvent inavoué, est leur enrichissement rapide. Nous sommes confrontés à un véritable problème de justice sociale qui menace la paix et la concorde entre les peuples. La vie des générations futures est menacée.
Le Pape reconnait cette réalité lorsqu’il écrit que «la dégradation de l’environnement et de la société affecte les personnes les plus vulnérables de la planète» (n ° 48). Le Saint-Père donne quelques exemples concrets: «l’épuisement des réserves de poissons nuit spécialement à ceux qui vivent de la pêche artisanale et n’ont pas les moyens de la remplacer ; la pollution de l’eau touche particulièrement les plus pauvres qui n’ont pas la possibilité d’acheter de l’eau en bouteille, et l’élévation du niveau de la mer affecte principalement les populations côtières appauvries qui n’ont pas où se déplacer. L’impact des dérèglements actuels se manifeste aussi à travers la mort prématurée de beaucoup de pauvres, dans les conflits générés par manque de ressources et à travers beaucoup d’autres problèmes qui n’ont pas assez d’espace dans les agendas du monde (n ° 48).
Notons ici la mention faite par le Pape du Bassin du Congo : « Mentionnons, par exemple, écrit le Pape, ces poumons de la planète pleins de biodiversité que sont l’Amazonie et le bassin du fleuve Congo, ou bien les grandes surfaces aquifères et les glaciers. On n’ignore pas l’importance de ces lieux pour toute la planète et pour l’avenir de l’humanité. Les écosystèmes des forêts tropicales ont une biodiversité d’une énorme complexité, presqu’impossible à répertorier intégralement, mais quand ces forêts sont brûlées ou rasées pour développer des cultures, d’innombrables espèces disparaissent en peu d’années, quand elles ne se transforment pas en déserts arides » (n ° 38).
Tout en reconnaissant la grande responsabilité des nations riches pour l’environnement, il est nécessaire en même temps d’inviter les nations pauvres à prendre elles aussi conscience du changement climatique. Il est donc urgent d’inviter les riches aussi bien que les pauvres à s’engager dans la lutte contre le réchauffement climatique.
II. OBJECTIFS DES JOURNEES SCIENTIFIQUES
- Objectif général
-Aider nos étudiants et tous les jeunes à prendre conscience de notre responsabilité dans la sauvegarde de notre maison commune. Il s’agit de faire connaître le message du Pape et de le partager largement afin que son cri en faveur de l’environnement puisse être entendu et transformé en actions concrètes visant à sauver notre humanité du désastre climatique.
- Objectifs spécifiques
- Concevoir des stratégies pour des actions simples et concrètes au niveau des paroisses, des écoles, des universités, des villages, etc. en faveur de la sauvegarde de notre maison commune.
- Soutenir l’étude et la connaissance de LAUDATO SI par des scientifiques, des acteurs de développement durable, des paysans, des fermiers, jeunes et vieux, hommes et femmes ;
III. RESULTATS ATTENDUS
- Le message et le cri du pape François sur les questions environnementales sont entendus et relayés par les jeunes, les étudiants, les agriculteurs, les paysans, hommes et femmes
- Des actions concrètes sont menées dans les paroisses, les écoles et les universités
- Les stratégies pour répondre aux défis du changement climatique sont discutées,
- une compréhension systématique des questions environnementales abordées par le pape François aide non seulement à informer la recherche académique, les politiques nationales et internationales, et les décideurs à traiter le problème, mais aussi aide à prendre conscience des conséquences néfastes de notre indifférence dans la sauvegarde de notre «maison commune».
- Le phénomène du changement climatique est éclairé par une nouvelle lumière à travers un débat ouvert entre différentes méthodologies et divers thèmes de recherche des participants dans une approche interdisciplinaire.
- Les résultats des discussions de la Conférence sont largement
diffusés parmi les décideurs, les acteurs religieux et de la société civile, les artisans de paix et les représentants des gouvernements.
- Les articles présentés sont examinés et édités pour publication dans un volume spécial. Les actes des Journées sont largement diffusés ;
- Dans cette perspective, les personnes intéressées à présenter des communications à ces Journées scientifiques sont priées d’envoyer un
- QUELQUES TEXTES IMPORTANTS DE LAUDATO SI…
- Changement climatique et ses Conséquences
« Le changement climatique est un problème global aux graves répercussions environnementales, sociales, économiques, distributives ainsi que politiques, et constitue l’un des principaux défis actuels pour l’humanité. Les pires conséquences retomberont probablement au cours des prochaines décennies sur les pays en développement. Beaucoup de pauvres vivent dans des endroits particulièrement affectés par des phénomènes liés au réchauffement, et leurs moyens de subsistance dépendent fortement des réserves naturelles et des services de l’écosystème, comme l’agriculture, la pêche et les ressources forestières. Ils n’ont pas d’autres activités financières ni d’autres ressources qui leur permettent de s’adapter aux impacts climatiques, ni de faire face à des situations catastrophiques, et ils ont peu d’accès aux services sociaux et à la protection. Par exemple, les changements du climat provoquent des migrations d’animaux et de végétaux qui ne peuvent pas toujours s’adapter, et cela affecte à leur tour les moyens de production des plus pauvres, qui se voient aussi obligés d’émigrer avec une grande incertitude pour leur avenir et pour l’avenir de leurs enfants. L’augmentation du nombre de migrants fuyant la misère, accrue par la dégradation environnementale, est tragique ; ces migrants ne sont pas reconnus comme réfugiés par les conventions internationales et ils portent le poids de leurs vies à la dérive, sans aucune protection légale. Malheureusement, il y a une indifférence générale face à ces tragédies qui se produisent en ce moment dans diverses parties du monde. Le manque de réactions face à ces drames de nos frères et sœurs est un signe de la perte de ce sens de responsabilité à l’égard de nos semblables, sur lequel se fonde toute société civile » (n. 25).
- Pollution de l’air
« Il existe des formes de pollution qui affectent quotidiennement les personnes. L’exposition aux polluants atmosphériques produit une large gamme d’effets sur la santé, en particulier des plus pauvres, en provoquant des millions de morts prématurées. Ces personnes tombent malades, par exemple, à cause de l’inhalation de niveaux élevés de fumées provenant de la combustion qu’elles utilisent pour faire la cuisine ou pour se chauffer. À cela, s’ajoute la pollution qui affecte tout le monde, due aux moyens de transport, aux fumées de l’industrie, aux dépôts de substances qui contribuent à l’acidification du sol et de l’eau, aux fertilisants, insecticides, fongicides, désherbants et agro-chimiques toxiques en général. La technologie, liée aux secteurs financiers, qui prétend être l’unique solution aux problèmes, de fait, est ordinairement incapable de voir le mystère des multiples relations qui existent entre les choses, et par conséquent, résout parfois un problème en en créant un autre » (n. 20).
- La question de l’eau…
« L’eau potable et pure représente une question de première importance, parce qu’elle est indispensable pour la vie humaine comme pour soutenir les écosystèmes terrestres et aquatiques. Les sources d’eau douce approvisionnent des secteurs sanitaires, agricoles et de la pêche ainsi qu’industriels. La provision d’eau est restée relativement constante pendant longtemps, mais en beaucoup d’endroits la demande dépasse l’offre durable, avec de graves conséquences à court et à long terme. De grandes villes qui ont besoin d’une importante quantité d’eau en réserve, souffrent de périodes de diminution de cette ressource, qui n’est pas toujours gérée de façon équitable et impartiale aux moments critiques. Le manque d’eau courante s’enregistre spécialement en Afrique, où de grands secteurs de la population n’ont pas accès à une eau potable sûre, ou bien souffrent de sécheresses qui rendent difficile la production d’aliments. Dans certains pays, il y a des régions qui disposent de l’eau en abondance et en même temps d’autres qui souffrent de grave pénurie » (n. 28)
« Un problème particulièrement sérieux est celui de la qualité de l’eau disponible pour les pauvres, ce qui provoque beaucoup de morts tous les jours. Les maladies liées à l’eau sont fréquentes chez les pauvres, y compris les maladies causées par les micro-organismes et par des substances chimiques. La diarrhée et le choléra, qui sont liés aux services hygiéniques et à l’approvisionnement en eau impropre à la consommation, sont un facteur significatif de souffrance et de mortalité infantile. Les eaux souterraines en beaucoup d’endroits sont menacées par la pollution que provoquent certaines activités extractives, agricoles et industrielles, surtout dans les pays où il n’y a pas de régulation ni de contrôles suffisants. Ne pensons pas seulement aux décharges des usines. Les détergents et les produits chimiques qu’utilise la population dans beaucoup d’endroits du monde continuent de se déverser dans des rivières, dans des lacs et dans des mers » (n. 29).
- La biodiversité
« Probablement, cela nous inquiète d’avoir connaissance de l’extinction d’un mammifère ou d’un oiseau, à cause de leur visibilité plus grande. Mais, pour le bon fonctionnement des écosystèmes, les champignons, les algues, les vers, les insectes, les reptiles et l’innombrable variété de micro-organismes sont aussi nécessaires. Certaines espèces peu nombreuses, qui sont d’habitude imperceptibles, jouent un rôle fondamental pour établir l’équilibre d’un lieu » (n. 34).
- Développement durable
« Si nous tenons compte du fait que l’être humain est aussi une créature de ce monde, qui a le droit de vivre et d’être heureux, et qui de plus a une dignité
FACULTÉ DES SCIENCES AGRONOMIQUES ET VÉTÉRINAIRES
« Unlocking the potential of Agriculture in Africa »
Tél: +243818741595 Website : www.ceredfsav.education /e-mail : tshikendwa@ceredfsav.education
Adresse : Kimwenza (Pères Jésuites), Mont-Ngafula – B.P. 3724 Kimwenza / Kinshasa – République Démocratique du Congo
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
Ministère de l’Enseignement Supérieur et Universitaire
UNIVERSITÉ LOYOLA DU CONGO
FACULTÉ DES SCIENCES AGRONOMIQUES ET VÉTÉRINAIRES CERED/FSAV-ULC
ANNONCE ET DEMANDE DE CONTRIBUTION
Le Centre de Recherche et de Communication en Développement durable et la Faculté des Sciences Agronomiques et Vétérinaires de l’Université Loyola du Congo vous invitent à leurs premières Journées Scientifiques qui seront organisées du 06 au 08 juillet 2018 à l’Université Loyola du Congo, Kimwenza Mission. Les deux institutions prient quiconque désire intervenir aux cours de ces assises d’envoyer le résumé de son intervention au plus tard le 15 juin 2018 aux adresses suivantes : depslifetu@gmail.com, tshikendwa@jesuits.net et au conference@ceredfsav.education
I. INTRODUCTION
Le 15 mai 2015, le Pape François a publié sa première Encyclique sociale,
LAUDATO SI, en répétant les paroles du très beau et célèbre Cantique des Créatures de saint François d’Assise: “LAUDATO SI ‘, MI’ SIGNORE” – “Loué soit-il, mon Seigneur”.
Dès les premières pages de l’Encyclique, le Pape François écrit que, par les mots « Loué soit-il, mon Seigneur », saint François d’Assise nous rappelle que «notre maison commune est comme une sœur avec qui nous partageons notre vie et une belle mère qui ouvre les bras pour nous embrasser “(N ° 1).
Dans cette perspective, les versets du livre biblique, le Cantique des Cantiques, sont éloquents « Loué sois-tu, mon Seigneur, par notre Sœur, Mère Terre, qui nous soutient et nous gouverne, et qui produit des fruits variés avec des fleurs et des herbes colorées ».
Malheureusement, «cette sœur crie en raison des dégâts que nous lui causons par l’utilisation irresponsable et par l’abus des biens que Dieu a déposés en elle. Nous avons grandi en pensant que nous étions ses propriétaires et ses dominateurs, autorisés à l’exploiter. La violence qu’il y a dans le cœur humain blessé par le péché se manifeste aussi à travers les symptômes de maladie que nous observons dans le sol, dans l’eau, dans l’air et dans les êtres vivants. C’est pourquoi, parmi les pauvres les plus abandonnés et maltraités, se trouve notre terre opprimée et dévastée, qui « gémit en travail d’enfantement » (Rm 8, 22) » (n ° 2).
Le Pape François nous invite dès lors à prendre conscience du danger du changement climatique, en particulier pour les générations futures et les pauvres. En effet, nous assistons aujourd’hui à des catastrophes climatiques sur la vie sociale: inondations, érosions, sécheresses, pauvreté des sols, disparition des forêts et autres espèces végétales et animales, conséquence de l’action irresponsable des hommes et des femmes sur la création.
Si l’action négative des hommes sur la création continue à cette allure, nous risquons d’en subir tous les conséquences dramatiques. Il est donc urgent de sensibiliser au respect et à la protection de l’écosystème afin que les générations futures vivent dans un environnement sain comme le veut Dieu.
Rappelons avec insistance que ce sont principalement les familles pauvres et les enfants qui sont les premières victimes des effets néfastes du changement climatique. Ce sont les familles pauvres qui perdent leurs terres au détriment des multinationales dont le but, souvent inavoué, est leur enrichissement rapide. Nous sommes confrontés à un véritable problème de justice sociale qui menace la paix et la concorde entre les peuples. La vie des générations futures est menacée.
Le Pape reconnait cette réalité lorsqu’il écrit que «la dégradation de l’environnement et de la société affecte les personnes les plus vulnérables de la planète» (n ° 48). Le Saint-Père donne quelques exemples concrets: «l’épuisement des réserves de poissons nuit spécialement à ceux qui vivent de la pêche artisanale et n’ont pas les moyens de la remplacer ; la pollution de l’eau touche particulièrement les plus pauvres qui n’ont pas la possibilité d’acheter de l’eau en bouteille, et l’élévation du niveau de la mer affecte principalement les populations côtières appauvries qui n’ont pas où se déplacer. L’impact des dérèglements actuels se manifeste aussi à travers la mort prématurée de beaucoup de pauvres, dans les conflits générés par manque de ressources et à travers beaucoup d’autres problèmes qui n’ont pas assez d’espace dans les agendas du monde (n ° 48).
Notons ici la mention faite par le Pape du Bassin du Congo : « Mentionnons, par exemple, écrit le Pape, ces poumons de la planète pleins de biodiversité que sont l’Amazonie et le bassin du fleuve Congo, ou bien les grandes surfaces aquifères et les glaciers. On n’ignore pas l’importance de ces lieux pour toute la planète et pour l’avenir de l’humanité. Les écosystèmes des forêts tropicales ont une biodiversité d’une énorme complexité, presqu’impossible à répertorier intégralement, mais quand ces forêts sont brûlées ou rasées pour développer des cultures, d’innombrables espèces disparaissent en peu d’années, quand elles ne se transforment pas en déserts arides » (n ° 38).
Tout en reconnaissant la grande responsabilité des nations riches pour l’environnement, il est nécessaire en même temps d’inviter les nations pauvres à prendre elles aussi conscience du changement climatique. Il est donc urgent d’inviter les riches aussi bien que les pauvres à s’engager dans la lutte contre le réchauffement climatique.
II. OBJECTIFS DES JOURNEES SCIENTIFIQUES
a. Objectif général
– Aider nos étudiants et tous les jeunes à prendre conscience de notre responsabilité dans la sauvegarde de notre maison commune. Il s’agit de faire connaître le message du Pape et de le partager largement afin que son cri en faveur de l’environnement puisse être entendu et transformé en actions concrètes visant à sauver notre humanité du désastre climatique.
b. Objectifs spécifiques
– Concevoir des stratégies pour des actions simples et concrètes au niveau des paroisses, des écoles, des universités, des villages, etc. en faveur de la sauvegarde de notre maison commune.
– Soutenir l’étude et la connaissance de LAUDATO SI par des scientifiques, des acteurs de développement durable, des paysans, des fermiers, jeunes et vieux, hommes et femmes
III. RESULTATS ATTENDUS
– Le message et le cri du pape François sur les questions environnementales sont entendus et relayés par les jeunes, les étudiants, les agriculteurs, les paysans, hommes et femmes
– Des actions concrètes sont menées dans les paroisses, les écoles et les universités
– Les stratégies pour répondre aux défis du changement climatique sont discutées,
– une compréhension systématique des questions environnementales abordées par le pape François aide non seulement à informer la recherche académique, les politiques nationales et internationales, et les décideurs à traiter le problème, mais aussi aide à prendre conscience des conséquences néfastes de notre indifférence dans la sauvegarde de notre «maison commune».
– Le phénomène du changement climatique est éclairé par une nouvelle lumière à travers un débat ouvert entre différentes méthodologies et divers thèmes de recherche des participants dans une approche interdisciplinaire.
– Les résultats des discussions de la Conférence sont largement
diffusés parmi les décideurs, les acteurs religieux et de la société civile, les artisans de paix et les représentants des gouvernements.
– Les articles présentés sont examinés et édités pour publication dans un volume spécial. Les actes des Journées sont largement diffusés ;
– Dans cette perspective, les personnes intéressées à présenter des communications à ces Journées scientifiques sont priées d’envoyer un
V. QUELQUES TEXTES IMPORTANTS DE LAUDATO SI…
– Changement climatique et ses Conséquences
« Le changement climatique est un problème global aux graves répercussions environnementales, sociales, économiques, distributives ainsi que politiques, et constitue l’un des principaux défis actuels pour l’humanité. Les pires conséquences retomberont probablement au cours des prochaines décennies sur les pays en développement. Beaucoup de pauvres vivent dans des endroits particulièrement affectés par des phénomènes liés au réchauffement, et leurs moyens de subsistance dépendent fortement des réserves naturelles et des services de l’écosystème, comme l’agriculture, la pêche et les ressources forestières. Ils n’ont pas d’autres activités financières ni d’autres ressources qui leur permettent de s’adapter aux impacts climatiques, ni de faire face à des situations catastrophiques, et ils ont peu d’accès aux services sociaux et à la protection. Par exemple, les changements du climat provoquent des migrations d’animaux et de végétaux qui ne peuvent pas toujours s’adapter, et cela affecte à leur tour les moyens de production des plus pauvres, qui se voient aussi obligés d’émigrer avec une grande incertitude pour leur avenir et pour l’avenir de leurs enfants. L’augmentation du nombre de migrants fuyant la misère, accrue par la dégradation environnementale, est tragique ; ces migrants ne sont pas reconnus comme réfugiés par les conventions internationales et ils portent le poids de leurs vies à la dérive, sans aucune protection légale. Malheureusement, il y a une indifférence générale face à ces tragédies qui se produisent en ce moment dans diverses parties du monde. Le manque de réactions face à ces drames de nos frères et sœurs est un signe de la perte de ce sens de responsabilité à l’égard de nos semblables, sur lequel se fonde toute société civile » (n. 25).
– Pollution de l’air
« Il existe des formes de pollution qui affectent quotidiennement les personnes. L’exposition aux polluants atmosphériques produit une large gamme d’effets sur la santé, en particulier des plus pauvres, en provoquant des millions de morts prématurées. Ces personnes tombent malades, par exemple, à cause de l’inhalation de niveaux élevés de fumées provenant de la combustion qu’elles utilisent pour faire la cuisine ou pour se chauffer. À cela, s’ajoute la pollution qui affecte tout le monde, due aux moyens de transport, aux fumées de l’industrie, aux dépôts de substances qui contribuent à l’acidification du sol et de l’eau, aux fertilisants, insecticides, fongicides, désherbants et agro-chimiques toxiques en général. La technologie, liée aux secteurs financiers, qui prétend être l’unique solution aux problèmes, de fait, est ordinairement incapable de voir le mystère des multiples relations qui existent entre les choses, et par conséquent, résout parfois un problème en en créant un autre » (n. 20).
– La question de l’eau…
« L’eau potable et pure représente une question de première importance, parce qu’elle est indispensable pour la vie humaine comme pour soutenir les écosystèmes terrestres et aquatiques. Les sources d’eau douce approvisionnent des secteurs sanitaires, agricoles et de la pêche ainsi qu’industriels. La provision d’eau est restée relativement constante pendant longtemps, mais en beaucoup d’endroits la demande dépasse l’offre durable, avec de graves conséquences à court et à long terme. De grandes villes qui ont besoin d’une importante quantité d’eau en réserve, souffrent de périodes de diminution de cette ressource, qui n’est pas toujours gérée de façon équitable et impartiale aux moments critiques. Le manque d’eau courante s’enregistre spécialement en Afrique, où de grands secteurs de la population n’ont pas accès à une eau potable sûre, ou bien souffrent de sécheresses qui rendent difficile la production d’aliments. Dans certains pays, il y a des régions qui disposent de l’eau en abondance et en même temps d’autres qui souffrent de grave pénurie » (n. 28)
« Un problème particulièrement sérieux est celui de la qualité de l’eau disponible pour les pauvres, ce qui provoque beaucoup de morts tous les jours. Les maladies liées à l’eau sont fréquentes chez les pauvres, y compris les maladies causées par les micro-organismes et par des substances chimiques. La diarrhée et le choléra, qui sont liés aux services hygiéniques et à l’approvisionnement en eau impropre à la consommation, sont un facteur significatif de souffrance et de mortalité infantile. Les eaux souterraines en beaucoup d’endroits sont menacées par la pollution que provoquent certaines activités extractives, agricoles et industrielles, surtout dans les pays où il n’y a pas de régulation ni de contrôles suffisants. Ne pensons pas seulement aux décharges des usines. Les détergents et les produits chimiques qu’utilise la population dans beaucoup d’endroits du monde continuent de se déverser dans des rivières, dans des lacs et dans des mers » (n. 29).
– La biodiversité
« Probablement, cela nous inquiète d’avoir connaissance de l’extinction d’un mammifère ou d’un oiseau, à cause de leur visibilité plus grande. Mais, pour le bon fonctionnement des écosystèmes, les champignons, les algues, les vers, les insectes, les reptiles et l’innombrable variété de micro-organismes sont aussi nécessaires. Certaines espèces peu nombreuses, qui sont d’habitude imperceptibles, jouent un rôle fondamental pour établir l’équilibre d’un lieu » (n. 34).
– Développement durable
« Si nous tenons compte du fait que l’être humain est aussi une créature de ce monde, qui a le droit de vivre et d’être heureux, et qui de plus a une dignité
FACULTÉ DES SCIENCES AGRONOMIQUES ET VÉTÉRINAIRES
« Unlocking the potential of Agriculture in Africa »
Tél: +243818741595 Website : www.ceredfsav.education /e-mail : tshikendwa@ceredfsav.education
Adresse : Kimwenza (Pères Jésuites), Mont-Ngafula – B.P. 3724 Kimwenza / Kinshasa – République Démocratique du Congo